notre jeu sur le harcèlement

travail des élèves

le travail mis en place par Mme Beconcini ne nécessite pas qu’on imprime.

L’enfant peut écrire les réponses sur une feuille libre.

il copiera ce qui est possible de copier à son rythme, il peut aussi faire une partie à l’oral avec vous si vous êtes disponible.

les enfants qui sont accueillis en classe viennent avec leur fichier et leur livre, avec les pages du livre et du fichier à faire repérées afin qu’il puisse être autonome dans les classes d’accueil.

nous vous en remercions d’avance.

mardi 16

français 

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https://edu.tactileo.fr/go?code=0QNL

mathématiques

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lecture

 

famille ours bleu

Il était une fois une famille d’ours bleus. Papa ours récoltait le miel dans le tronc des vieux arbres ; maman ours reprisait les couvertures et cousait des habits d’hivernage, et trois petits ours turbulents cabriolaient dans l’herbe et escaladaient les rochers.

Ils vivaient sous un ciel toujours bleu, au bord d’un immense lac aux eaux bleues, et, comme les caméléons, leur fourrure avait pris la couleur du monde qui les entourait. Comme ça, les chasseurs ne les voyaient pas, ni les saumons qui remontaient les rivières qu’ils attrapaient d’un seul coup de patte.

Des ours comme ça, il n’en existait nulle part ailleurs. Il y avait les ours blancs, qui avaient pris la couleur des banquises ; les ours bruns des forêts, au pelage couleur de l’écorce des arbres et des feuillages d’automne ; mais des bleus, il n’y avait qu’eux.

Un jour, papa ours déclara qu’il avait gagné beaucoup d’argent en vendant le miel. « Nous allons partir en vacances », dit-il à ses enfants. « Allez chercher la pirogue, les rames et les cordages, demain nous partons en vadrouille de l’autre côté du lac. »

Maman ourse fit un grand sourire, c’étaient ses premières vacances ; elle rangea au fond de leur grand terrier d’hivernage ses broderies, ses fils de toutes les couleurs, ses pelotes de laine, et elle boucha l’entrée avec des branches. Elle avait mis dans un sac quelques morceaux de tissu, une ou deux bobines de fil, deux ou trois aiguilles et un rouleau de peluche.

Le lendemain, au lever du jour, la famille Ours bleu embarqua sur la pirogue. Tout était bleu, l’eau, le ciel, la coque, les rames et les cordages. Papa ours mit le cap vers l’autre rive… Pas un bruit sur le lac. À travers l’eau limpide, ils apercevaient des saumons et des herbes marines qui dansaient. Le soir, la pirogue a raclé le fond du lac.

— Nous sommes arrivés, dit papa ours.

Devant eux, une forêt bordait le rivage. Ils déchargèrent la pirogue en se demandant où ils étaient. Maman ourse murmura :

— Ne faites pas de gestes brusques, des animaux nous regardent.

Les trois petits ours tremblaient de peur.

— N’ayez pas peur, ils ne semblent pas méchants…

Tout autour d’eux, des écureuils, des lapins, des blaireaux, des cailles, des faisans, des hiboux, des sangliers, des cerfs regardaient la famille d’ours bleus qui débarquait.

Et puis tout ce petit monde se mit à parler, tous en même temps : « Quelle drôle de couleur ! On les voit de loin, ces ours ! Regardez comme ils luisent dans le soleil ! »

Quand la nuit tomba, les animaux de la forêt étaient toujours là à contempler la famille Ours qui brillait sous les rayons de lune…

— Les enfants, dit papa ours, nous avons changé de monde et quelque chose ne va pas ici.

Sous les arbres, dans l’obscurité de la forêt, ils brillaient tous les cinq comme des vers luisants.

— Chez nous, notre couleur nous protégeait. Ici, on ne voit que nous !
— Nous sommes en danger, ajouta maman ourse, pas moyen de nous dissimuler aux yeux des chasseurs. Vous pensez, une fourrure bleue, c’est unique, tous la voudront…
— Alors que devons-nous faire ?
— Rentrer chez nous

Mais le courant avait emporté la pirogue…

La famille Ours bleu s’endormit, cachée sous des buissons. Au lever du jour, ils étaient tous les cinq aussi bleus que la veille. Mais il faudrait bien sortir un jour de la forêt… Un jour, un chasseur finirait par les voir et alors, quel beau trophée qu’un ours bleu !

Les animaux de la forêt n’en finissaient pas de parler de ces ours bleus : « Mais d’où viennent ces drôles d’ours ? D’un pays imaginaire ? D’une contrée lointaine où tout est bleu ? D’un cirque, d’un refuge pour animaux perdus ? »

Et justement, maman ourse, qui se demandait où ils pourraient être en sécurité, pensait à s’en aller habiter un refuge pour animaux perdus. Elle avait entendu dire que les animaux y étaient à l’abri…

Les voilà partis à travers la forêt et les champs pour chercher un refuge…

— Marchez trois jours tout droit, leur avait expliqué une belette en faisant de grands gestes avec ses petites pattes… Le refuge se trouve pas loin d’un village que vous apercevrez de loin en voyant un coq, sur le clocher de l’église, qui tourne avec le vent. Demandez à voir le directeur. C’est un homme bon qui protège les animaux…

Le directeur accueillit la famille Ours bleu avec beaucoup de gentillesse, et de curiosité aussi. Maman ourse expliqua qu’aucun autre ours bleu n’existait sur la terre et qu’il était important de protéger des exemplaires uniques dans le monde, encore plus rares que le panda blanc, la panthère des neiges ou le tigre de l’Himalaya. Elle fit une pirouette pour bien montrer qu’elle était bleue de partout, entièrement, de la tête aux pieds. Le vieux directeur n’en revenait pas. Aucune de ses encyclopédies ne parlait d’ours bleus. Comment ne pas protéger ce miracle de la nature ? Il leur offrit une grotte où entrait le soleil.

Tous les animaux voulaient les voir et se pressaient devant la grotte. Au début, les chameaux, les girafes et les vieux lions étaient jaloux de leur célébrité et puis, avec la sagesse des animaux qui est bien plus grande que celle des humains, ils retournèrent à leur tranquillité.

La famille Ours bleu vécut de longues années dans le refuge. Les trois ours bleus se marièrent avec trois ourses brunes, et c’est ainsi que naquirent des ours bruns avec des taches bleues qui avaient la forme de lacs. Plus tard, de nouveaux ours naquirent et le bleu de leur fourrure disparut peu à peu.

Longtemps après, trois petits ours aventureux, bercés par l’histoire du pays bleu que leur racontaient tous les soirs leurs parents, décidèrent de partir à sa recherche. Avec le temps, ils avaient pris la couleur de l’écorce des arbres et des feuillages d’automne des ours de la forêt… Le coq du clocher leur montrait la route. Ils marchèrent trois jours, à l’ombre des sous-bois, à la lisière des champs de blé, dans le lit des torrents, et un soir, le lac apparut. Au loin, une rive baignait dans la brume. Ils construisirent un radeau de branches et de lianes, des petites pagaies avec des joncs tressés, et le lendemain ils quittèrent le pays où ils étaient nés.

Le radeau glissait sur l’eau limpide. Le soleil, après être monté en haut du ciel descendait maintenant sur l’horizon. Quand ils ont touché terre, l’un d’eux a dit : « Regardez, nous sommes devenus bleus, le ciel est bleu, l’eau du lac, les prairies, les rochers aussi… Nous sommes de retour au pays de la vie sauvage et du bonheur des ours. »

De l’autre côté de la rive, le refuge accueillait tous les animaux que menaçaient les humains. En souvenir de cette famille d’ours bleus arrivée un beau matin, il s’appelait maintenant « Le refuge des Ours Bleus ». Et tous les soirs, le vieux directeur regardait un film muet qu’il sortait d’une grande boite en bois : Une journée ordinaire de la famille Ours bleu. À la fin, il poussait un grand soupir et buvait sa tisane… Qu’étaient devenus les trois galopins, ces oursons fugueurs que personne n’avait jamais plus revus ? Quelques petites larmes coulaient de ses yeux pendant qu’il regardait la lune bleue qui passait sans rien dire dans la nuit en lui faisant un clin d’œil. Elle connaissait le pays bleu…

lundi 15 juin

lecture : mon cochon

Bernard est un homme heureux. Avec ses cent cinquante cochons, il travaille dur. C’est un sacré labeur que d’élever un tel troupeau ! Il travaille tous les jours, dix heures par jour.
Bernard habite un petit village de Bretagne et possède une ferme ancienne. Derrière celle-ci, un long hangar abrite les animaux. Et comme il est homme à prendre soin de ses cochons, un grand champ est à leur disposition, au fond duquel on aperçoit une petite forêt.
Bernard aime bien bichonner ses bêtes et en particulier les mères et leurs bébés qui tètent. Il aime également brosser les animaux pour qu’ils soient moins sales. Il en prend soin comme personne et en est fier. Souvent, il donne des noms aux petits porcelets qui viennent au monde. Les derniers ont été baptisés Constantine, Mirandole, Lustucru, Terminator, Cheyenne et Louisiane. Tout ce qui lui passe par la tête est possible et cette liberté l’amuse. Et il a de quoi en inventer, puisqu’il assiste à des naissances tous les mois.
Ce qu’il déteste, c’est compter son troupeau. Cent cinquante têtes, c’est un peu compliqué. Entre ceux qui se déplacent, ceux qui lui tournent autour, ceux qui sortent et ceux qui rentrent du hangar, ceux qui sont au fond du grand champ et ceux qui n’y sont plus, ceux qui partent pour l’abattoir et les petits qui grandissent, c’est un véritable casse-tête !
Bernard ne le sait pas encore, mais cette journée ne va pas être une journée comme les autres…

Il commence à être sur les nerfs. À cinq cents mètres de chez lui s’est installé un festival de musique électro. Ce grand rassemblement de jeunes consiste à écouter de la musique assourdissante vingt-quatre heures sur vingt-quatre et ce pendant trois jours ! Ce boum-boum incessant lui est vite devenu insupportable. Il n’a quasiment pas fermé l’œil de la nuit. Il est fatigué et irritable.
Et puis, il a vu quelques-uns de ses porcelets dodeliner de la tête au rythme du boum-boum. Et ça, ça ne lui plaît pas !
Il a hâte que ces jeunes venus de nulle part avec leur musique ahurissante partent au plus vite et que le calme revienne dans sa campagne paisible.

Tout à coup, une angoisse monte en lui.

Il connaît tellement son troupeau par cœur qu’il sent, sans même les avoir comptées, qu’il manque des bêtes.
Un coup de chaud lui monte à la tête.
Immédiatement, il entreprend l’exercice qu’il déteste faire.
1, 2, 3…76, 77, 78… 104, 105, 106… 132, 133, 134… 140 !
— Bon sang ! Cette fois c’est sûr ! Il en manque dix ! Je devrais en avoir cent cinquante tout rond !

D’abord, comme bien d’autres le feraient, il accuse sans raison cette troupe de jeunes qui a débarqué depuis peu sur le territoire de la commune. C’est un peu facile et déraisonnable, mais en quelques secondes il s’est persuadé qu’il n’y a pas de doute possible. Et quand Bernard s’est mis une idée dans le crâne, il n’aime pas en démordre et… il sait très bien faire sa tête de cochon !
Il fonce dans sa maison et saisit son téléphone pour appeler la gendarmerie. C’est ce gros bêta de Paterne qui décroche.
Bernard l’appelle ainsi depuis leur plus tendre enfance. Ils ont grandi dans le même village et se connaissent depuis toujours. Plus précisément depuis les bancs de l’école maternelle. À l’époque, on peut même dire qu’ils étaient « copains comme cochons ».
— Qu’est-ce qu’il se passe, Bernard ?
— On m’a volé dix bêtes !
— C’est pas vrai ?
— Mais si !
— Qui t’a fait ça ?
— Mais gros bêta, si j’appelle la gendarmerie, c’est pour que tu mènes l’enquête !
— Ah oui ! J’arrive !

Paterne se lève promptement de sa chaise et interpelle sa collègue
Myrtille :
— Viens ! On a une enquête à mener !
— Chez qui ?
— Chez ce gros bêta de Bernard, répond Paterne en ricanant, parce que ça l’amuse toujours d’appeler son vieil ami ainsi.
Comme il s’agit d’une affaire de la plus haute importance, le gendarme Paterne n’hésite pas à mettre le gyrophare et à faire crisser les pneus dans les virages.
En moins de cinq minutes, les deux gendarmes sont sur place.

Bernard les accueille. Très vite, Myrtille est indisposée par l’odeur saisissante des cochons.
— Il faut affronter la réalité du terrain ! assène Paterne à sa collègue.
L’œil contrarié, Bernard les emmène au hangar qui abrite son troupeau de 140 têtes… et 560 pieds.
Lorsqu’il voit la quantité de bêtes, Paterne est épaté par la réussite de son ami et ne peut s’empêcher de dire :
— Eh bien mon cochon !
Tel un fin limier très expérimenté (ce qu’il n’est pas…), le gendarme Paterne commence son enquête de terrain, tandis que les boums-boums continuent au loin et que la gendarmette pose mille questions à celui que son chef appelle « ce gros bêta de Bernard ».
Guidé par un flair un peu hésitant, l’officier s’avance seul en direction du champ, au milieu duquel errent quelques dizaines de cochons, le groin au sol, à la recherche de quelque chose à avaler.
Le grand champ se finit dans un sous-bois et très vite, Paterne découvre un élément qui pourrait bien faire avancer significativement son enquête !
Le vieil enclos a été poussé et a cédé : il y a un trou par laquelle un cochon pourrait facilement passer.
Très concentré, il prend son talkie-walkie et prévient sa partenaire de l’avancée de l’enquête, alors qu’elle était en train de regarder avec un grand étonnement des porcelets qui dodelinaient de la tête au rythme du boum-boum lointain.
Paterne regarde ses bottes en cuir réglementaires, qu’il a cirées avec application le matin même. Dès les premiers mètres parcourus sur le chemin qui commence au fond du champ, elles se retrouvent couvertes de boue. Il a beaucoup plu la veille et chaque pas fait des vrouic-vrouic évoquant le bruit d’une ventouse.
Il progresse néanmoins peu à peu sur ce passage bucolique, sous une voûte arborée, qui mène au champ occupé par le festival électro. Le cœur de Paterne bat bien fort. Il sait qu’il est sur la bonne piste parce qu’au sol il y a des traces de pattes de cochons. Il va bientôt tomber sur les kidnappeurs !
Un grouïck ! venant de la forêt le fait sursauter. Il vacille un peu sur ses jambes et tourne la tête vers la droite. Il aperçoit alors un sanglier qui s’enfuit. Ce n’est pas le type de cochon qu’il recherche. Mais quel suspense !
Il avance et avance encore jusqu’au hangar au bout du chemin. Le boum-boum assourdissant le dérange. Il est aux aguets et prudent, pose la main sur son arme de service encore dans son fourreau.
Il croit défaillir lorsque le boum-boum s’arrête une poignée de secondes. Quelqu’un prend la parole au micro. S’ensuivent des cris qui pourraient bien être ceux de cochons qu’on effraie !
Il continue doucement pour ne pas se faire repérer, mais ses souliers font toujours vrouic-vrouic à cause de cette boue collante.
Alors qu’il arrive tout près du hangar, son petit cœur de gendarme bat bien fort dans sa cage thoracique. Va-t-il tomber sur des tueurs de cochons qui se seraient servis dans l’exploitation de son ami ?
Avec précaution, il entrouvre la porte arrière du hangar et là, il a une sacrée surprise !
C’est l’endroit que les jeunes danseurs ont choisi pour regrouper les ordures. Trois cochons sont en train d’éventrer et de dévorer goulûment le contenu des poubelles !
Le gendarme demande à un garçon appuyé à l’encadrement de la porte principale ce que ces bêtes font là… Apparemment épuisé d’avoir trop dansé et trop peu dormi, ce dernier lui répond mollement « qu’ils devaient tout simplement avoir envie d’un peu de liberté » ! Et que « la vie devrait être plus cool pour ces pauvres bêtes » !
Sur le seuil de la grange, le jeune homme continue à fixer avec nonchalance le champ d’où vient tout le raffut.
Intrigué, et toujours pas satisfait du dénouement de son enquête puisqu’il n’a retrouvé que trois cochons sur dix, Paterne rejoint le gaillard un peu déjanté. De nouveau, il croit défaillir.
Sept cochons, à qui on a mis des casques de musique, se balancent au rythme du boum-boum émis par les gigantesques enceintes ! Les danseurs démarrent une sorte de « chenille » géante en se tenant tous par la taille. Et les cochons, de manière inattendue, se positionnent l’un derrière l’autre, les pattes avant sur le dos de celui qui les précède. Le gendarme n’en croit pas ses yeux ! En équilibre instable, ils se dandinent et remuent la tête au rythme du boum-boum
Est-il devenu fou ? Ce qu’il voit est-il une hallucination ? Ces cochons sont-ils des mutants ?
Paterne, sur le point de tomber dans les pommes, réalise néanmoins que son enquête est bouclée ! Il saisit son talkie-walkie et raconte le surprenant spectacle à sa collègue. Myrtille lui demande ce que les membres disparus du troupeau font sur la piste de danse. Il lui répond le ton las et avec des yeux fatigués qu’ils « devaient tout simplement avoir envie d’un peu de liberté ! » Et que « la vie devrait être plus cool pour ces bêtes ! »
La gendarmette n’en croit pas ses oreilles ! Elle cherche à comprendre ce que ses propos signifient, mais son collègue ne répond plus. Il s’est évanoui. C’était trop d’émotions pour lui.
Elle avertit Bernard qui, rassuré qu’on ait retrouvé ses bêtes, pousse un ouf de soulagement ! Puis il décide qu’il faut aller les chercher et qu’ils ne seront pas trop de trois pour les ramener à bon port. Il indique à Myrtille le chemin boueux. Cela réjouit peu la gendarmette… elle a ciré ses bottes le matin même !
Mais il lui faut impérativement rejoindre son collègue qui ne répond plus au talkie-walkie. Alors elle avance avec l’agriculteur, très déterminée à retrouver ses cochons fugueurs.
Le temps d’arriver, la musique s’est arrêtée.
Bernard et Myrtille voient venir à leur rencontre les dix cochons sur le chemin du retour, le gendarme Paterne, à moitié inconscient, à plat ventre sur le dos de l’un d’eux. Les cochons « électro », pour leur part, semblent heureux de retrouver leur enclos, après avoir passé un très bon moment de transe musicale…

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